Connaissez-vous le blog Mariamédita ? Maria est une amie blogueuse qui partage dans ses articles son cheminement à la rencontre d’elle-même tout en portant un regard critique sur les diverses méthodes de développement personnel qu’elle teste. La connaissant personnellement, c’est une belle personne qui visiblement a déjà fait un beau bout du chemin, mais il lui reste un obstacle de taille : sa phobie de la conduite… Désignée par le terme barbare d’amaxophobie, cette phobie est très ennuyeuse car elle l’empêche de passer le permis de conduire, elle qui habite à la campagne où une voiture serait bien utile ! Sur son blog, elle raconte son face à face avec l’amaxophobie et ses essais pour surmonter son angoisse et vaincre sa phobie.
Dans le cadre de sa réflexion sur cette phobie, elle a proposé à quelques blogueurs d’écrire un article sur le sujet de la phobie, et voici donc le mien ! Vu que ma spécialité penche du côté des livres, la question que je me suis posée est :
La lecture peut-elle être une solution pour vaincre les phobies ?
Et quand je dis « lecture », je pense évidemment également à la bibliothérapie, à savoir la lecture choisie et dirigée par un thérapeute formé à la bibliothérapie.
Avant de voir ce que la lecture peut faire pour les phobiques, regardons tout d’abord…
Qu’est-ce qu’une phobie ?
La phobie est une peur irraisonnée, irrationnelle, déclenchée par une circonstance sans danger. Autant dire que c’est quelque chose dont on est en général pas très fier… Le qualificatif « sans danger » rend la situation souvent ridicule pour les autres ! Et la personne phobique le sait bien mais ne peut rien y faire.
C’est ce qui différentie la phobie de la peur : dans le cas d’une phobie, nous n’avons pas de raison d’avoir peur. Nous n’avons pas directement peur de la situation réelle mais de ce qu’elle provoque en nous. Je connais par exemple quelqu’un qui a la phobie des chats. Bien sûr, elle sait qu’un chat ne peut pas lui faire beaucoup de mal et que la plupart du temps c’est un animal tout à fait inoffensif et même câlin ! Ce n’est donc pas le chat qui est la cause de son angoisse, mais bien ce qu’elle imagine à propos de ce chat.
Les phobies dites « simples » concernent un objet ou une situation externe à la personne (peur de l’eau, de la hauteur, etc.), alors que les phobies « complexes » sont causées par un facteur interne (les pensées, les sensations ou les perceptions de la personne). Un exemple de phobie complexe est la peur d’une maladie imaginaire : la personne interprète des sensations physiques comme anormales alors qu’elles sont anodines.
Les phobies peuvent aussi être directes, donc causées directement par l’objet ou la situation, ou indirectes, c’est-à-dire induites chez la personne par le récit de quelque chose de traumatisant, par l’intermédiaire d’une autre personne ou des médias. Par exemple, quelqu’un pourra développer une phobie du métro après avoir vu ou entendu des images ou des récits d’attentats dans le métro.
En réalité, nous avons tous eu des comportements phobiques étant petits : nous avions peur du noir par exemple. En grandissant, nous surmontons totalement ou partiellement ces phobies d’enfance, même s’il peut en rester parfois quelques comportements d’évitement. Mais pour certains, la phobie perdure à l’âge adulte et constitue au mieux une gêne, au pire un véritable handicap. Faire face à ces phobies, chercher à les contourner ou à les vaincre demande énormément d’énergie et peut prendre beaucoup de place dans une vie pour peu que l’objet de notre angoisse croise régulièrement notre route.
Les réactions à la phobie
Généralement, le phobique peut mettre en place trois stratégies de lutte, consciemment ou non :
- l’évitement : on fait tout pour ne pas se retrouver dans la situation redoutée (par exemple, préférer prendre le train ou la voiture si on a peur de l’avion…). Souvent, la personne va dire « je ne veux pas » ou « je n’en ai pas besoin », et elle en fait un trait de caractère, pour éviter de dire « je ne peux pas », ce qui serait un aveu de faiblesse. Elle dira « je ne veux pas prendre l’avion car ce n’est pas écologique » pour masquer le fait qu’elle est en réalité dans l’incapacité de le faire.
- la transformation : on devient passionné par l’objet de notre peur. Cela se produit souvent dans les phobies des animaux : un phobique des serpents deviendra éleveur de reptiles ! Autre exemple : une personne phobique du vide, de la hauteur, de la vitesse, etc, se mettra à pratiquer un sport extrême la mettant dans la situation redoutée. C’est ce que font spontanément les enfants pour résoudre leurs angoisses : se confronter aux situations phobogènes, notamment par des jeux de mise en situation qui les aident à s’habituer à l’objet ou à la situation. Par exemple, un enfant ayant peur des chiens pourra « jouer à avoir un chien » afin de maîtriser ses émotions au contact d’un chien, fictif, ce qui le rend supportable.
- les conduites contre-phobiques : on surmonte la peur en la niant, en la réprimant (par exemple, un phobique de la conduite se met à conduire dangereusement, se croyant invincible…).
Les traitements de la phobie
Je ne suis clairement pas une professionnelle du sujet, mais d’après ce que j’ai pu trouver dans les livres que j’ai consultés, voici trois types de traitements traditionnellement proposés pour vaincre les phobies :
– L’approche psychiatrique ou médicamenteuse : elle ne permet pas de vaincre la phobie mais elle traite l’angoisse ou, le cas échéant, la dépression qui l’accompagne. La prescription de médicaments soulage mais ne règle pas le problème de base, ayant même tendance parfois à se transformer en une addiction à ces médicaments. Cette approche est donc très limitée et devrait être utilisée que lorsqu’elle est vraiment nécessaire… Elle peut accompagner les autres approches dans les cas graves où des médicaments sont temporairement utiles pour faciliter la vie du patient.
– L’approche psychanalytique : une phobie n’est souvent que la partie émergée et visible des difficultés d’une personne. Cette approche vise à traiter la personne dans son ensemble et pas seulement la phobie seule, en amenant au niveau conscient ce qui était inconscient et cause des symptômes. Selon l’approche psychanalytique, la source de la phobie est à chercher dans les évènements des premières années de la vie de l’enfant et dans ses relations avec ses parents.
– L’approche cognitivo-comportementale : ici, l’idée est d’arriver à ce que la personne, par l’apprentissage, puisse se confronter à l’objet de sa phobie en contrôlant mieux ses réactions, sans forcément supprimer tous les symptômes. Dans cette démarche, on part du postulat que l’activité cognitive influence nos émotions et nos comportements. Une activité cognitive anormale peut donc donner lieu à des émotions et des comportements pathologiques qu’il est possible de modifier en travaillant sur l’activité cognitive.
Ici, les causes de la phobie sont des erreurs dans le traitement de l’information :
- erreur de logique : par exemple, tirer des conclusions sans preuve
- abstraction sélective : on se focalise sur un détail, ce qui nous empêche de percevoir la situation dans sa globalité
- surgénéralisation : on fait une généralité d’une mauvaise expérience isolée
- maximalisation ou minimalisation : on dévalorise les situations positives et on valorise les expériences négatives
- personnalisation : on surestime les relations entre l’individu et les situations négatives
Dans cette troisième approche, le schéma thérapeutique pour vaincre la phobie a plusieurs phases :
- l’exposition : la personne se confronte à ce qui lui fait peur pour se désensibiliser de manière croissante. Cette confrontation peut être faite par l’imagination et la visualisation mentale, ou par le biais de la réalité virtuelle (à travers un casque de réalité virtuelle mettant la personne en conditions ayant l’air réelles !), ou par l’exposition réelle. Cela peut être fait par petits paliers, avec ou sans la présence du thérapeute. Cela peut aussi prendre la forme d’une familiarisation avec l’environnement provoquant la phobie : une personne phobique de l’avion va par exemple aller visiter un cockpit et poser des questions au pilote pour apprivoiser l’environnement de l’avion et maîtriser sa peur.
- la restructuration cognitive : avec l’aide du thérapeute, la personne développe un regard critique sur la situation et cherche à induire des modifications dans ses schémas de pensées négatives qui produisent les émotions difficiles. Cela passe par de l’auto-observation où la personne développe un regard objectif et plus vaste sur ce qu’elle vit, puis une phase de réflexion sur la pertinence des pensées, pour finir par la vérification de cette pertinence.
- des éléments secondaires peuvent être ajoutés tels que la relaxation, le contrôle respiratoire ou des méthodes développant l’affirmation de soi, pour aider à se détendre en situation angoissante et à reprendre les commandes des réactions du corps.
La bibliothérapie et les phobies
Venons-en maintenant à notre question principale :
Que peuvent la lecture et la bibliothérapie pour vaincre les phobies ?
Il est clair que la lecture ne rentre pas en jeu dans les deux premières approches mentionnées ci-dessus : l’approche médicamenteuse et l’approche psychanalytique (quoique… il n’est probablement pas impossible de trouver un psychanalyste utilisant la bibliothérapie !).
Par contre, la lecture et la bibliothérapie semblent avoir toute leur place dans la troisième approche cognitivo-comportementale. Voyons cela de plus près.
Les « self-help books »
Pour en savoir plus sur les self-help books ou livres d’auto-traitement, je vous invite à lire mon article sur les différents types de livres utilisés en bibliothérapie. Pour faire simple, ce sont des livres documentaires écrits dans le but d’aider le lecteur à solutionner un problème particulier. Alors, ces livres sont-ils appropriés pour vaincre les phobies ?
Dans sa thèse « La bibliothérapie en médecine générale », Pierre-André Bonnet consacre une section aux troubles anxieux et phobiques. Il y explique que les self-help books ont une vraie utilité dans le traitement de ce genre de troubles, utilité démontrée par une méta-analyse faite en 2007 et reprenant 33 études scientifiques. L’effet de ce type de livres « est qualifié de modéré à grand. Une efficacité retrouvée dans chaque type de trouble (agoraphobie, trouble anxieux généralisé, phobies) ».
La bibliothérapie seule est moins efficace qu’une psychothérapie, dit-il, mais « cette différence s’efface lorsque le livre est associé à un soutien régulier, y compris en consultation chez son généraliste. Cela est aussi vrai concernant la prise en charge par Internet. »
Le contenu de ces livres d’auto-traitement est généralement issu du courant de pensée cognitivo-comportemental, facilement transposable au format écrit : « Le livre n’est qu’un canal de diffusion comme un autre pour administrer au patient la connaissance de la méthode. »
Nous avons donc notre réponse ! Oui, la bibliothérapie utilisant des livres documentaires sur un sujet précis est utile et efficace dans le traitement des phobies. Et d’autant plus efficace que la lecture est accompagnée et soutenue par un thérapeute.
Mais qu’en est-il des livres de fiction ?
Les ouvrages de fiction
Contrairement aux self-help books qui se prêtent bien aux modalités des études scientifiques, l’utilisation des livres de fiction est très peu étudiée car leurs effets sont beaucoup moins reproductibles d’une personne à l’autre et donc moins faciles à étudier de manière rigoureuse. Nous pouvons imaginer que les récits de fiction seront beaucoup moins directs et efficaces pour faire prendre conscience à quelqu’un de ses schémas de pensée et l’aider à les modifier, contrairement aux self-help books qui sont écrits tout exprès pour cela !
Mais la fiction est extrêmement riche et parle de manière profonde à nos émotions. Un livre bien choisi pourrait probablement avoir un effet similaire si le récit adresse la problématique phobique de manière suffisamment précise. Des études montrent que lorsque nous lisons les aventures d’un personnage de fiction, cela a le même effet que si nous avions nous-même vécu ces aventures. De quoi affecter suffisamment notre perception pour modifier nos schémas de pensée ? Peut-être !
Le manque de recherches scientifiques sur le sujet nous oblige à nous tourner vers l’expérience pratique des bibliothérapeutes. Je suis sûre que certains auraient de belles histoires de transformation à raconter, sans pouvoir toutefois en tirer de conclusions statistiquement satisfaisantes.
Une chose est sûre : rien de tel qu’un bon roman pour se changer les idées et se détendre. La science a montré que la lecture est le moyen le plus efficace pour diminuer le stress ! Nous avons vu ci-dessus que les méthodes de relaxation et de détente constituaient des outils secondaires précieux pour aider les personnes phobiques à reprendre le contrôle de leur respiration et de leurs réactions physiques. Ceci leur permettant ensuite d’influencer leurs émotions et l’intensité de leur angoisse.
Bien sûr, il est difficile de saisir un livre et de le lire pour se détendre lorsqu’on souffre d’amaxophobie et qu’on se retrouve devant un volant ! La lecture n’est pas vraiment conseillée en conduisant, désolée Maria 😉 Mais dans le cas de phobies telles que celles de l’avion ou de la prise de parole en public, lire un bon roman avant d’embarquer et durant le vol, ou lire pour se détendre et se changer les idées avant de prendre la parole, sera sûrement une méthode bienfaisante.
Comment utiliser la lecture pour vaincre les phobies ?
Dans sa thèse, Pierre-André Bonnet nous propose trois manières d’utiliser le livre avec l’accompagnement d’un thérapeute :
Premièrement, on peut proposer ce qu’il appelle un conseil de lecture non spécifique : « La lecture est ici conseillée comme un moyen de s’extraire des difficultés, ou pour amener le patient à mieux comprendre son problème ; le livre est alors utilisé comme un outil récréatif qui va simplement permettre au patient de concentrer son activité cognitive sur autre chose que son anxiété, ses troubles de l’humeur, ses problèmes au travail. » L’effet anti-stress de la lecture aura ici toute son importance et aidera le lecteur à se détendre et à modifier le point de focalisation de son esprit.
Deuxièmement, le conseil orienté sur la résolution d’un problème : on propose un livre de développement personnel en rapport avec le problème de la personne. Pierre-André Bonnet décrit cette manière de faire comme gratifiante pour la personne qui se retrouve responsabilisée par le thérapeute. On lui propose un outil qu’elle est responsable d’utiliser en toute autonomie. C’est particulièrement efficace pour les problèmes de faible intensité où la personne a la capacité de se prendre en charge.
Troisièmement, dans le cas de troubles plus marqués, on associe une thérapie classique à la lecture de livres abordant le problème spécifique. Pierre-André Bonnet explique : « Les médecins généralistes n’ont pas toujours le temps ni la formation pour pratiquer une thérapie en consultation de médecine générale. La bibliothérapie encadrée à l’aide d’un self-help book est alors indiquée, elle permet l’accès au contenu de la thérapie tout en laissant au patient son autonomie. » Le livre fonctionne comme un « pont thérapeutique » entre les consultations, qui, elles, permettent un suivi du traitement médicamenteux (si nécessaire) et un échange entre le patient et son médecin.
Pour conclure…
Nous avons vu que la lecture et son utilisation accompagnée par un thérapeute sous forme de bibliothérapie sont totalement indiquées pour traiter et vaincre les phobies !
Dans les cas légers où la personne a la capacité de prendre elle-même en charge sa propre guérison, le livre peut permettre de s’exposer à la situation qui cause la phobie de manière détournée (en la lisant plutôt qu’en la vivant, à la manière d’une séance de réalité virtuelle !). Un self-help book peut également guider la personne dans le processus de modification des schémas de pensées négatives, de la prise de conscience de ces schémas à leur résolution. En effet, lire la description de quelque chose que l’on vit peut être extrêmement puissant, nous permettant d’identifier et de mettre des mots sur notre expérience, ce qui constitue le point de départ de la guérison. Et de manière générale, la lecture peut agir comme méthode anti-stress pour se changer les idées et dévier les pensées négatives, permettant aux schémas de pensées induisant la phobie de s’affaiblir.
Dans les cas plus sérieux où une aide extérieure est nécessaire, le livre est un outil complémentaire à une prise en charge psychologique par un professionnel. Le patient retrouve une part d’autonomie en pouvant lui-même travailler avec le livre, lui permettant de continuer le processus thérapeutique entre deux séances avec son thérapeute.
Et vous, souffrez-vous de phobie ? Avez-vous des proches qui en souffrent ? Quelles méthodes avez-vous expérimentées pour y faire face ? Partagez-le dans l’espace commentaires !
Pour terminer cet article, vous trouverez ci-dessous quelques idées de lecture pour approfondir le sujet.
Petite bibliographie sur les phobies
Pour écrire cet article, je me suis inspirée des trois livres suivants, très éclairants pour mieux comprendre ce que sont les phobies. Ils seront probablement utiles aux personnes phobiques désirant mettre des mots sur ce qu’elles vivent ainsi qu’à leurs proches. Bien sûr, il existe de nombreux autres livres sur le sujet, il s’agit juste d’une sélection ! Cliquez sur les images ou les titres pour retrouver les références complètes sur Amazon :
Les phobies / Paul Denis. Ce livre, écrit par un psychanalyste, entre en détails dans l’analyse psychanalytique des phobies, à réserver à ceux qui veulent comprendre en profondeur et qui sont intéressés par cette approche particulière.
Résumé : « La phobie, peur irrationnelle d’une situation sans danger manifeste, nous concerne tous. Chacun a connu sa ou ses phobies et a pu les perdre ou les garder. Peur des souris ou des araignées, vertige, claustrophobie, peur de rougir, phobies scolaires soulèvent la menace d’une angoisse gênante et parfois panique. Elles contraignent à des manoeuvres d’évitement ou à des conduites « contre-phobiques », mais elles marquent aussi le caractère et influencent les relations sociales, amoureuses, tout comme l’ensemble de la vie psychique. Reconnaître la phobie sous son masque et la tyrannie qu’elle exerce est la première condition pour retrouver la liberté qu’elle entrave. »
Tocs et phobies : comprendre pour mieux guérir / Maryvonne Leclère. Probablement plus accessible que le précédent, ce livre couvre davantage l’approche cognitivo-comportementale du traitement des phobies.
Résumé : « Derrière les petites manies et les rituels se dissimulent bien des souffrances.Un grand nombre de nos contemporains ont la vie empoisonnée par des troubles obsessionnels compulsifs (T.O.C.) ou souffrent de phobies. Aujourd’hui, les thérapies cognitives et comportementales ainsi que certains médicaments adaptés ont vraiment pris ces pathologies en compte ouvrant sur des stratégies d’amélioration et de soin. »
Les phobies : agoraphobies, phobies sociales, phobies simples / Jean-Louis Pedinielli et Pascale Bertagne. Ce livre est peut-être le plus complexe des trois, à réserver aux lecteurs motivés !
Résumé : « La phobie est la peur d’un objet ou d’une situation. L’angoisse est déplacée hors de la personne et liée à quelque chose d’extérieur que l’on veut éviter. Comme les phobies peuvent concerner presque tous les objets, les classifications actuelles les regroupent en trois classes : agoraphobie, phobies spécifiques et phobies sociales. Le but de cet ouvrage est de décrire les phénomènes communs à toutes les phobies, d’illustrer les tableaux sémiologiques avec des exemples cliniques, de faire le point sur les théories qui tentent de fournir une explication de leur origine, de leurs mécanismes et de leurs conséquences. La question de la thérapeutique et de la prise en charge est abordée en respectant, comme dans la présentation clinique et théorique, l’opposition entre théories psychanalytiques et cognitivo-comportementales. »
Quelques propositions de livres sur des phobies spécifiques (liste non exhaustive, il y en a trop !) :