Bienvenue dans ce 8e épisode du podcast « Des livres pour cheminer » !

 

Des livres pour cheminer – un podcast sur la lecture et la bibliothérapie :

 

Interview de Caroline Frisou, auteure du livre « Les quatre sagesses indiennes »

Dans le cadre de mon défi « 12 mois, 12 livres de développement personnel », je vous ai présenté il y a quelques mois le livre « Les quatre sagesses indiennes ». Interview de Caroline Frisou

Aujourd’hui, partons à la rencontre de l’auteure de ce livre : Caroline Frisou !

J’ai voulu en savoir plus sur le pourquoi et le comment de ce beau livre qui nous invite à simplement être avec ce qui se présente à nous… Caroline nous parle de son histoire avec la lecture et l’écriture, de la genèse de ce premier livre et de ses projets à venir.

Désolée pour les quelques coupures dans le son, ce sont les aléas des appels Skype !

 

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Podcast sur la bibliothérapie

 

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Interview de l’auteure Caroline Frisou : version texte du podcast

Bonjour, c’est Aline du site Des livres pour cheminer, et bienvenue dans le huitième épisode de ce podcast !

Il y a quelques mois, je vous proposais le résumé du livre « Les quatre sagesses indiennes », un livre qui nous invitait à développer un nouveau regard sur la vie grâce aux quatre sagesses suivantes :

  • Quiconque vous rencontrez est la bonne personne
  • Ce qui arrive est l’unique chose qui pouvait arriver
  • Chaque moment est le bon moment
  • Ce qui est terminé est terminé

Aujourd’hui, partons à la rencontre de Caroline Frisou, l’auteure de ce livre ! Elle nous explique son parcours et l’histoire de ces quatre sagesses.

Aline : Bonjour Caroline. Merci beaucoup d’avoir accepté mon invitation pour cette interview et bienvenue dans ce podcast.

Caroline Frisou : Bonjour Aline, merci beaucoup à toi de cette proposition. Je suis ravie, vraiment.

Aline : Avec grand plaisir. En fait, je t’ai invitée parce qu’il y a quelques semaines j’ai publié le résumé du livre que tu as sorti en début d’année, « Les quatre sagesses indiennes ». Et je me suis dit que ce serait super intéressant d’avoir un peu ton histoire, ton histoire avec l’écriture de ce livre. Et puis aussi un petit peu ton histoire avec la lecture, puisque dans ce podcast on parle aussi de lecture et de bibliothérapie.

Mais avant qu’on rentre dans le vif du sujet, est-ce que tu peux te présenter pour qu’on fasse un petit peu ta connaissance !

Caroline Frisou : Oui, bien sûr. Tout simplement, je suis aujourd’hui journaliste dans un magazine de développement personnel qui s’appelle Open Mind. Et à côté j’ai écrit effectivement ce premier livre, « Les quatre sagesses indiennes ». Donc ça c’est vraiment pour le pan de l’écriture. Et j’ai un deuxième pan d’activité qui est plutôt lié à la formation, dans tout ce qui est insertion et reconversion professionnelle des personnes. Donc dans tout ce qui est vraiment coaching et formation.

Aline : D’accord. Du coup, tu as écrit un livre : quelle est ton histoire avec l’écriture ? C’est un premier livre, il faut le dire quand même . Est-ce que c’est quelque chose que tu as toujours fait ? Comment es-tu venue à l’écriture ?

Caroline Frisou : Alors l’écriture, je pense que c’est comme Obélix qui est tombé dans la marmite quand il était petit. L’écriture, pour moi, ce n’est pas une activité en soi, en fait c’est naturel. C’est-à-dire que, depuis petite, j’ai toujours aimé écrire des histoires, les inventer, j’avais beaucoup d’imagination quand j’étais petite. Je jouais beaucoup en solitaire, et du coup j’avais des choses qui me venaient naturellement, qui me traversaient. Et ensuite j’allais les coucher sur papier. C’est vrai que l’écriture a toujours été mon activité préférée, ma matière préférée à l’école. Et ça a toujours continué en filigrane. D’ailleurs, dans mon premier métier j’étais rédacteur, c’est-à-dire que je bossais dans les collectivités territoriales et à l’Etat, et la fonction principale que j’avais ça pouvait être de rédiger pour des sénateurs ou alors des directeurs d’unités. Et c’est vrai que l’écriture, je l’ai fait en tant que métier, mais à la base c’est quelque chose que j’ai toujours aimé faire, qui m’a beaucoup aidé aussi à traverser des périodes douloureuses dans ma vie, et pour moi c’est un besoin maintenant. C’est-à-dire que je ne peux pas passer une journée sans écrire, c’est quelque chose qui n’est pas possible.

Aline : D’accord, donc tu as écrit ce livre « Les quatre sagesses indiennes ». Est-ce que tu peux nous expliquer un peu ce que sont ces quatre sagesses et comment est-ce que tu les as rencontrées ?

Caroline Frisou : Alors ces quatre sagesses, en fait, ce sont quatre principes ancestraux qui sont transmis oralement en Inde dès l’enfance et qui offrent une nouvelle vision, une nouvelle perspective de la vie. Un outil qui sert aussi à nous Occidentaux avec nos croyances, avec nos cultures, à notre culture aussi qui est différente. C’est très intéressant justement d’avoir un point de vue d’une autre culture et elles offrent une vision et une proposition de vie qui va être tout simplement basée sur l’acceptation des individus, l’acceptation des évènements. Et aussi elles vont reconfigurer notre relation au temps. Que cela soit à la fois bien sûr de profiter du moment présent, mais aussi d’accepter quand le passé est terminé, y compris les passés heureux. Donc elles nous remettent vraiment au juste moment et au juste positionnement vis-à-vis des évènements de vie et vis-à-vis des êtres que l’on va rencontrer sur notre route.

Et moi quand je les ai découvertes c’était quelque chose d’extrêmement percutant dans ma vie parce qu’elles sont venues littéralement à moi […] et qui changent, ou on sait en fait qu’on est en train de passer un cap. Et donc ça, ça a été vraiment le cas, parce que quand je les ai rencontrées j’étais en plein burn out, j’étais en plein surmenage professionnel. Ça a été une période très compliquée au niveau de la santé également parce que j’avais une réactivation d’une maladie chronique. J’étais tout à fait épuisée. Et je me disais que c’était impressionnant parce que j’étais devenue presque robotisée. Je n’étais plus 100% humaine, je passais 80% de mon temps où clairement je ne réfléchissais plus à ce que je faisais parce que tous les gestes étaient acquis et répétés en somatique sans que je m’en rende compte. Et ce jour là, en fait, ça a été comme si j’avais accès à une bouffée d’oxygène par l’intermédiaire d’un marque-page, et où le temps s’est arrêté quelques secondes, où j’ai ressenti la puissance de cet appel, la puissance de ces mots. Et sans savoir, parce que c’étaient des mots qui étaient écrits en sanskrit, donc j’ai dû aller rencontrer d’autres personnes pour qu’elles me les traduisent. Mais rien qu’en les touchant, à leur vibration, je m’étais dit « Il faut absolument, c’est très important que tu saches ce qu’il y a marqué dessus ».

Et à partir de ce moment-là je peux dire que j’ai littéralement changé ma vie. J’ai plaqué pendant quelque temps mon travail, j’ai fait une enquête, je suis allé à la rencontre des personnes. Que ce soit des Indiens, des personnes qui sont sri-lankaises également. Et puis auprès également d’autres personnes qui ont des parcours de vie qui témoignent de sagesse. Et ça a induit un cheminement intérieur pour moi, bien entendu, parce que cela m’a amené à des bouleversements profonds dans ma vie. Pour preuve, je vais quitter mon métier on va dire « alimentaire » qui était juriste au sein de la fonction publique, je vais le quitter à partir de décembre. J’ai pris la responsabilité de ma vie grâce à elles aussi. Et je trouvais que c’était très important de relayer justement ces messages de paix et d’unité dans un moment aussi où la société, je pense que ça fait toujours du bien de l’entendre.

Aline : Tout à fait. Et pourquoi est-ce que tu crois que dans notre société on a tellement de mal à fonctionner selon ces quatre sagesses ? Parce que pour moi, si on les résume, je dirais que c’est vraiment être avec ce qui est, finalement. Que ce soit les évènements, que ce soit les gens, etc. Pourquoi, à ton avis, est-ce qu’on a tellement de peine à fonctionner comme ça chez nous ?

Caroline Frisou : Alors là je vais aller un petit peu loin, mais en fait, à mon sens, et ça ce n’est que mon avis, ça n’engage que ma parole, je pense que le problème c’est qu’on est trop basés sur ce qu’on peut définir comme étant l’ego. C’est à dire tout simplement tout ce qui est rattaché à la personnalité, tout ce qui va être rattaché au pouvoir, au besoin de sécurité, aux croyances qu’on nous a aussi beaucoup inculquées dans l’enfance. On nous a appris, on nous a véhiculé dès l’enfance cette histoire que la vie devait se dérouler selon certaines façons : tu vas à l’école, tu passes un diplôme, tu entres dans la vie active, tu achètes une maison, tu achètes un chien, tu te maries, tu fais des enfants. Et du coup, forcément, dès lors qu’on a un modèle et dès lors qu’on a intégré ce modèle, ça devient extrêmement compliqué quand premièrement il y a des évènements qui nous chamboulent complètement et où on se rend compte que ça ne peut absolument pas se passer comme ça pour nous. On se dit mais pourquoi donc, je ne suis pas normal. Il y a également des évènements qui vont atteindre ce qu’on appelle notre ego mais qui viennent en fait parler à notre âme. Mais on est encore dans des résistances, on n’a pas envie de lâcher la pleine maîtrise, donc on se dit « Non mais c’est pas normal ce que je suis en train de vivre », alors qu’en réalité c’est tout à fait normal.

Et donc, le problème c’est qu’aujourd’hui on n’accepte pas de lâcher des modèles, des croyances, et on pense que finalement on est dans une toute puissance et qu’il y a des règles pré-établies qu’il faut absolument suivre. Et justement, dans ces sagesses, il y a un lâcher-prise incroyable. Plutôt un laisser-être et une acceptation d’être, de vivre, et que tout simplement la vie est « juste », pas juste comme dans « C’est bien fait pour toi », mais juste par rapport à notre chemin d’âme et par rapport à ce qu’on doit vivre pour pouvoir aller au fond de notre âme et se questionner et ensuite engendrer un mouvement, tout simplement. Donc voilà, je crois vraiment que la société s’est bâtie sur cet ego, alors qu’il a mis de côté tout ce qui est l’indicible, tout ce qui est l’âme et tout ce qui est vraiment quelque chose de beaucoup plus profond. Et peut-être qu’il est temps finalement de retourner à l’essence, parce que l’essence je pense que c’est la base de l’essentiel !

Aline : Tout à fait. Tu as creusé ces quatre sagesses, et à quel moment est-ce que tu t’es dis « OK, j’ai envie de les partager de manière plus large, je vais écrire un livre » ?

Caroline Frisou : Alors, quand déjà j’ai demandé à mes connaissances de traduire le sanskrit et les sagesses en elles-mêmes, j’ai déjà eu la confirmation que ce que j’avais pressenti en termes de vibrations énergétiques était juste, parce que je trouvais très intéressant justement les propos. Les propos ont résonné très, très profondément à l’intérieur de moi. Et ensuite ça a été vraiment un concours de circonstances. C’est-à-dire que j’avais noté quand je n’allais vraiment, vraiment pas bien, j’avais fait en fait ce qui est aujourd’hui l’introduction de mon livre. Donc tout avait coulé. Et puis, à un moment donné effectivement, je ne savais pas que j’allais le partager avec qui que ce soit, mais en même temps il avait toujours cette envie, parce que je me suis dit, si moi ça m’a aidé, peut-être que ça peut aussi aider d’autres personnes, déjà à la base. Et ensuite, la troisième strate a été ma rencontre avec mon éditrice, qui a été un véritable coup de coeur, et on a parlé de ces sagesses toutes les deux. Et elle m’a dit « Je crois que c’est vraiment très important que tu puisses les partager, parce que ce sont des messages de paix. » Et donc on est vraiment tombées d’accord sur ça. Et j’avais très envie aussi de faire partager aux lecteurs des parcours de vie extrêmement forts pour leur montrer que même en Occident, même en France, même en Suisse, même en Belgique, c’était des choses qui étaient appliquées par des personnes, en réalité, sans même le savoir, dans leur parcours de vie. Et là je me suis dit qu’il fallait vraiment le montrer. Ça a été l’étape ultime.

Aline : Comment est-ce que ça c’est passé, ce processus d’écriture pour toi, de ce livre ?

Caroline Frisou : Alors là aussi, je vais aller loin ! Ça a été quelque chose de canalisé. Ce livre-là, je l’ai écrit d’accord, je l’ai écrit mais il ne m’appartient pas. Autrement dit, j’essaie d’avoir beaucoup d’humilité par rapport à ça parce que je suis convaincue qu’on est guidé et qu’on est traversé dans la vie. Il y en a certains ça va être la danse. Il y en a d’autres ça va être par la peinture. Peut-être aussi l’entreprenariat, qui est vraiment fort. Et moi, ça a été par l’écriture. Et donc c’était une vibration de joie très intense et d’émotion très intense. Il n’y avait pas que de la joie. C’est vrai que généralement, quand j’écris, je suis en joie. Mais dans tous les cas il y avait une ébullition et ce livre-là, je l’ai écrit on va dire en 3 mois. En 3 mois j’avais vraiment tout le livre, sachant que je ne faisais pas que ça et que j’avais trois activités professionnelles à côté.

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Mais par contre quand je m’asseyais à la table et que je me mettais dedans, il y avait quelque chose de formidable qui se passait : c’était que ça coulait, et ça coulait juste. Donc du coup, j’avoue que je pense que comme je me suis connectée à mon âme de manière très profonde et que j’ai la conviction que j’étais accompagnée aussi par mes guides, l’écriture a vraiment été quelque chose de naturel et quelque chose d’évident.

Aline : C’est une belle aventure.

Caroline Frisou : Ah oui ! C’est extraordinaire, parce qu’en fait, je me suis rendu compte que je ne voulais faire que ça.

Aline : Et ton livre est préfacé par Patrick Poivre d’Arvor, ce qui est quand même assez classe pour un première livre ! Et je crois que cette préface a une histoire assez sympathique, est-ce que tu pourrais la partager avec nous ?

Caroline Frisou : Oui, bien sûr. Patrick Poivre d’Arvor, c’était la personne que je voulais absolument pour ce livre. C’est-à-dire qu’il n’y avait personne d’autre pour moi qui pouvait à ce point toucher mon âme et pouvoir porter ces messages haut et fort

J’ai toujours connu, comme toutes les personnes de ma génération, l’animateur en tant que tel, du journal télévisé. Et puis, vers l’âge de 19 ans, j’ai commencé à avoir de graves problèmes de santé et je partageais l’amour justement des livres avec ma grand mère. Et celle-ci, quand je suis venue en vacances, m’avait offert deux des livres de Patrick Poivre d’Arvor qu’elle avait elle-même lus. C’était les deux livres qu’il avait adressés à sa fille Solenn, donc « Lettre à l’absente » et « Elle n’était pas d’ici ». Et quand je les ai lus, il y a quelque chose d’assez incroyable qui s’est passé, c’est que j’ai été touchée très profondément dans mon âme. Et ça a été un point de départ de discussion avec ma grand mère et elle m’a dit « Tu sais, un jour, c’est toi qui écriras un livre et tu seras préfacée par Patrick Poivre d’Arvor.  » Et je me suis dit qu’elle était adorable m’encourager dans ma voie parce que ce n’est pas évident. Quand vous dites aujourd’hui que vous voulez être écrivain, que voilà, c’est votre vie, on vous regarde en vous disant, ben vous avez du courage ! D’ailleurs on me l’a dit. Et donc je me suis dit « Peut-être qu’elle n’est pas réaliste… », voilà. Et en fait, on m’a proposé une préface, c’est quelque chose d’énorme, et je me suis dit « Voilà, le nom qui me vient spontanément c’est Patrick Poivre d’Arvor ». Et n’ayant aucune connexion ou clé d’accès, porte d’entrée, je lui ai écrit une lettre qui venait du coeur et qui l’a touché. Il a apprécié vraiment le manuscrit et à partir de là ça a été évident pour lui et il a accepté.

Et ce qui était très drôle c’est qu’entre le moment où j’avais fait la demande et le moment où j’ai eu l’acceptation, j’ai monté une bibliothèque, parce que j’ai beaucoup de livres chez moi. J’avais énormément de cartons et le premier carton que je prends pour pouvoir ranger des livres, le premier livre que je prend c’était « Elle n’était pas d’ici » de PPDA, et le deuxième « Lettre à l’absente ». Et à l’intérieur il y avait une photo avec ma grand mère et moi, le jour de mes 18 ans en train de boire le champagne. Et là c’était extrêmement fort comme signe. Et on m’a dit « En fait, tu as ta réponse, déjà ! », c’est OK. Et deux semaines après j’avais le oui.

Aline : Donc ta grand-mère a fait preuve d’une jolie clairvoyance !

Caroline Frisou : Oui exactement. En fait, pour moi, les signes qui se sont passés pendant cette aventure, mes deux grand-mères sont décédées, j’avais des rapports fusionnels avec les deux, mais elle était là. Du point de départ où j’ai rencontré des maisons d’édition et où elle est venue me voir pour me prévenir que cela allait se passer et que j’allais signer un contrat à mon anniversaire, à cette préface, elle a toujours été là. Parce que elle m’envoyait des signes, des rêves, tout. Et du coup, voilà, je ne peux pas douter, quoi.

Aline : Oui, tout à fait. Après cette belle aventure de l’écriture de ton livre, tu viens de nous parler de deux livres qui ont marqué ta vie. Quelle relation as-tu cette fois-ci avec la lecture ? Est-ce que tu as toujours lu ? Comme ça a été pour toi les livres ?

Caroline Frisou : Ah oui, les livres ça a toujours été une grande passion. Je partais avec ma maman très souvent, tous les samedis en gros, on allait à la bibliothèque municipale et je passais mes après-midi là-bas. Je me souviens, quand j’étais petite déjà, que ce soit des magazines comme Toboggan, que ce soit des livres J’ai lu, Tom Tom et Nana, etc. Je lisais tout, j’aimais beaucoup ça. Des bandes dessinées bien sûr, Tintin énormément, Astérix et Obélix. J’ai toujours lu bien sûr des choses en rapport avec mon âge. Je prenais beaucoup de plaisir à lire. Et puis ensuite j’ai découvert des oeuvres qui m’ont vraiment marquée dès l’adolescence. Des ouvrages qui étaient en lien avec la Seconde Guerre mondiale notamment, j’étais vraiment passionnée par rapport à ça. J’ai eu vraiment plusieurs phases. Quand j’étais ado, il y avait tout ce qui était lié bien sûr aux livres adolescents. Et puis des livres liés aux périodes historiques. Et à partir de l’âge de 17-18 ans, je me suis énormément intéressée aux livres liés à la politique et à la société. Donc là c’était quelque chose par laquelle je suis passée, je voulais comprendre en fait comment ça fonctionnait, par curiosité. Ensuite j’ai bifurqué vers tout ce qui était biographies, notamment, je me rappelle de Marilyn Monroe, d’autres personnes que j’aimais beaucoup, des stars de cinéma, parce que le cinéma fait vraiment aussi partie de ma vie. Et ensuite j’ai connu tout ce qui était roman français, avec notamment Frédéric Beigbeder que j’aimais beaucoup. Ensuite tout ce qui est lié au développement personnel, que ce soit Tony Robbins, Stéphane Allix, Raphaëlle Giordano, des grands noms du développement personnel.

Et aujourd’hui j’ai la chance ultime, en tant que journaliste, de chroniquer aussi des livres. Donc je reçois énormément de livres et j’ai toujours autant de plaisir à les découvrir, que ce soit lié à la psychologie, à tout ce qui est développement personnel et spirituel, aux romans. Vraiment, c’est quelque chose que j’adore et je ne lis pas encore assez. J’écris beaucoup, mais il y a un rééquilibrage qui est prévu à partir de la fin d’année, quand je vais quitter mon emploi, j’ai vraiment envie de renouer beaucoup plus avec la lecture.

Aline : Donc là tu nous a cité les deux livres de Patrick Poivre d’Arvor. Est-ce que tu peux nous citer quelques autres livres qui ont vraiment marqué ta vie, et pourquoi ont-ils marqué ta vie ?

Caroline Frisou : Alors c’est vrai que les deux ouvrages de Patrick Poivre d’Arvor m’ont énormément marquée, d’une part effectivement en lien avec ma grand mère. Mais aussi parce qu’ils soulèvent le rapport à la maladie, en l’occurrence l’anorexie. C’est vrai que c’est les mots d’un père très engagé et un amour inconditionnel qu’il avait envers sa fille qui m’ont bouleversée, vraiment.

Il y a eu aussi un autre livre qui n’a rien à voir. Ça a été « Mange, prie, aime » de Elisabeth Gilbert, que j’ai adoré. Je l’ai lu, je crois, au moins trois ou quatre fois. Il a été très important pour moi parce qu’il m’a fait réaliser à quel point, sur cette terre, j’avais envie de découvrir, de partager et de voyager. Et ça, ça a toujours été un très grand rêve, et ça a été le point de départ d’une grande réflexion sur « Comment as-tu envie de vivre ? » Et la réponse qui m’est venue ça a été : en tant que voyageuse éternelle. Et à partir de là j’ai beaucoup voyagé, c’était vraiment ma priorité. Et d’ailleurs ça va continuer parce que je vais partir en vie semi-nomade à partir de la fin de l’année. Et là, en gros, je vais passer six mois de l’année à l’étranger, là où le vent me porte. Et c’est quelque chose qui a été très, très fort, et puis je me reconnaissais beaucoup dans son histoire. Elle a divorcé, elle a voulu avoir une quête aussi de sens, initiatique. Elle s’est dit « J’y vais, je fonce, j’ose ! » Les mots qu’elle a eu là-dedans, notamment la petite blague où en gros si tu veux gagner au loto, achète un billet. Ça a énormément résonné en moi, et je me suis dit « Elle a tellement raison ! » Et en fait, ce qui va séparer aussi beaucoup une vie heureuse d’une vie qui l’est moins, c’est d’oser. Et ça, ça m’a donné vraiment cette impulsion-là. Voilà, donc ce livre-là a vraiment été un gros, gros coup de cœur pour moi.

Et puis ensuite il y a un autre livre qui m’a pas mal boulversé, c’est « Le test » de Stéphane Allix, où il raconte l’expérience qu’il a menée lorsqu’il a perdu son père et où il avait mis 5 objets au niveau du cercueil de son père, et où, en gros, il a voulu montrer qu’il y avait effectivement une vie après la vie et que l’au-delà pouvait communiquer avec des médiums et des personnes qui étaient réceptives à ça, des personnes sensibles. Le livre est conduit comme une enquête finalement, d’investigation. Et il est vraiment fort. Moi, par mes expériences, j’en étais déjà convaincue, mais après avoir lu ce livre on ne peut pas douter. C’est pas possible de douter d’une vie après la mort. Moi, il m’a beaucoup émue.

Et après, il y en tellement. En tous les cas, c’est vraiment les principaux qui ont marqué ma vie, pour des raisons très, très différentes.

Aline : Concernant tes projets futurs, donc tu nous as dit que tu allais quitter ton travail « alimentaire » pour voyager plus. Qu’est-ce que tu vas faire exactement ? Ça a l’air super passionnant tout ça !

Caroline Frisou : Effectivement, j’ai décidé d’ouvrir une nouvelle page dans ma vie et ça va être par le prisme à la fois du voyage, de l’écriture et de la formation. Donc vraiment faire ce qui me nourrit le plus dans cette vie. Donc c’est vrai que je pense que je vais essayer de faire minimum 3 à 6 mois par an systématiquement à l’étranger, dans un lâcher-prise et profiter du moment présent pleinement, aller découvrir des personnes. Partir à la rencontre également de paysages, aller interviewer aussi des gens, parce que je pense qu’il y a beaucoup de gens qui méritent d’être mis en lumière, beaucoup d’actions qui sont positives et dont on ne parle pas assez.

Et puis, toujours effectivement l’écriture. Donc là je suis sur un deuxième livre qui va voir le jour en janvier 2020, toujours dans la même maison d’édition. Et j’ai, si je ne m’avance pas, à peu près trois projets qui sont également validés, en tout cas qui ont un accord de principe. Donc je vais beaucoup écrire dans les années à venir, d’une part pour ma maison d’édition et d’autre part pour une autre maison d’édition on va dire « média ». un média alternatif. Voilà, tout simplement, j’ai envie aussi de mettre ma plume à leur contribution. Et puis, ensuite, toujours Open Mind. Toujours également être dans le bien-être, le développement personnel. Et aussi inviter les personnes à véritablement ouvrir leur esprit plus en grand et peut-être aider aussi les personnes à franchir des caps dans leur vie, que ce soit au moyen de la formation, au moyen de tout ce qui est reconversion professionnelle. Ça, je vais beaucoup, beaucoup développer également. Et puis tout simplement profiter de la vie !

Aline : Génial ! Est-ce que tu peux déjà dévoiler un petit peu ce que sera ton prochain livre ? Ou est-ce que c’est secret pour l’instant ?

Caroline Frisou : Pour le moment je n’ai pas trop le droit !

Aline : Bon ben tan pis, on attendra.

Caroline Frisou : Mais quand-même, ce que je peux dire en tout les cas, c’est un livre qui va, je pense, ouvrir vraiment les personnes au niveau de la conscience, voilà. Et ça c’est un souhait profond, parce que je chemine, on est tous en cheminement, la vie c’est un chemin et un voyage incroyable au niveau de l’intérieur et de l’extérieur. Mais là ce sera un livre vraiment par rapport à une réflexion encore plus haute sur peut-être le devenir de nos sociétés.

Aline : C’est un joli programme, on se réjouit. Et donc si on a envie de se tenir au courant de ton actualité justement, de tes prochains livres, de suivre tes voyages, où est-ce qu’on peut te retrouver ?

Caroline Frisou : Alors, sur Instagram @caroline_frisou parce que j’adore Instagram, avec les photos, je trouve ça génial ! Et puis on peut faire passer plein de choses. Donc moi j’ai envie d’emmener tout le monde dans mes valises, ça c’est sûr. Et puis sur LinkedIn également et sur Facebook, toujours Caroline Frisou. Voilà, je fais simple et rapide. Et bien sûr sur mon site internet aussi carolinefrisou.world

Aline : Super, merci beaucoup Caroline d’avoir partagé un petit peu ton parcours et l’histoire de ton livre, parce que je pense que c’est une histoire particulière et inspirante. Donc, merci beaucoup.

Caroline Frisou : Un grand merci à toi, Aline.

Aline : A tout bientôt pour tes prochains livres.

Caroline Frisou : A tout bientôt !

Voilà, c’est la fin de cet épisode du podcast Des livres pour cheminer ! Merci à Caroline d’avoir partagé son histoire avec nous ! A tout bientôt pour un prochain épisode, au revoir !

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Les livres mentionnés par Caroline dans l’interview :

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Crédit du générique : Ave Marimba Kevin MacLeod (incompetech.com)
Licensed under Creative Commons: By Attribution 3.0 License
http://creativecommons.org/licenses/by/3.0/