Bienvenue dans ce 7e épisode du podcast « Des livres pour cheminer » !

 

Des livres pour cheminer – un podcast sur la bibliothérapie :

Interview de Marine Nina Denis, bibliothérapeute

 

Voilà déjà la quatrième interview d’un bibliothérapeute que je vous propose dans ce podcast ! Marine Nina Denis bibliothérapeute

Aujourd’hui, je vous présente Marine, auteure du blog www.lavieestunroman.fr, professionnelle du livre et bibliothérapeute. Elle propose des ateliers de groupe dans différentes villes de France et offre régulièrement des conférences sur la bibliothérapie.

Ce que Marine a de particulier, c’est sa formation en sophrologie. Lorsque je lui ai demandé si elle utilisait la sophrologie dans ses ateliers, elle m’a répondu que cela constituait 80% de sa pratique de la bibliothérapie ! J’ai donc voulu en savoir plus…

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Podcast sur la bibliothérapie

 

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Interview de Marine Nina Denis, bibliothérapeute : version texte du podcast

Bonjour, c’est Aline du site Des livres pour cheminer, et bienvenue dans le septième épisode de ce podcast !

Si vous me suivez depuis quelques temps, vous savez que j’aime partir à la rencontre d’autres bibliothérapeutes pour découvrir les spécificités de leur pratique. En effet, on peut presque dire qu’il y a autant de bibliothérapies que de bibliothérapeutes, tant les richesses et l’histoire de chacun se retrouvent dans la manière de proposer la bibliothérapie.

Aujourd’hui, nous partons à la rencontre de Marine, professionnelle du livre, qui tient le blog www.lavieestunroman.fr. Marine s’est formée à la sophrologie et elle utilise ses connaissances pour proposer des ateliers de bibliothérapie créative à Paris et dans diverses villes de France. Je lui ai donc demandé de nous parler de sa vision de la bibliothérapie.

Aline : Bonjour Marine ! Merci beaucoup d’avoir accepté mon invitation pour cette interview et bienvenue dans ce podcast !

Marine : Merci beaucoup, et merci de m’avoir invitée !

Aline : Avec plaisir ! Est-ce que tu peux commencer par te présenter pour qu’on fasse un petit peu ta connaissance ?

Marine : Oui, j’ai plusieurs métiers : je suis professionnelle du livre au sens large du terme, je travaille avec les maisons d’édition, je fais aussi des piges pour des magazines, et à côté de ça j’anime des ateliers de bibliothérapie. J’ai également un blog qui s’appelle « La vie est un roman ».

Aline : Super, et de quoi parle ton blog ?

Marine : Alors ça parle du livre au sens large du terme, c’est-à-dire tout ce que le livre peut apporter au quotidien. Ça va être des chroniques de lecture, du tourisme littéraire. J’essaie de dénicher des lieux avec des belles bibliothèques ou des maisons d’écrivains. Je vais aussi donner des conseils aux personnes qui sont passionnées de livres et qui ont envie de travailler dans ce secteur-là, pour leur expliquer comment devenir éditeur, comment devenir libraire, s’ils veulent se reconvertir par exemple. Et enfin je parle aussi, bien entendu, de bibliothérapie. C’est vraiment ce que le livre peut nous apporter au quotidien ou comment vivre avec le livre tout le temps avec soi.

Aline : D’accord. Du coup, si on parle de bibliothérapie plus précisément, comment as-tu rencontré la bibliothérapie ? Parce que c’est quand même quelque chose qui n’est pas évident à rencontrer de prime abord…

Marine : Non, c’est vrai. J’ai deux passions dans la vie : la première c’est le livre, ce qui est assez logique quand on voit mes métiers. Et c’est vrai que j’ai toujours eu une passion aussi pour le développement personnel, prendre soin de soi. Il y a quelques années, j’ai donc fait des études de littérature et d’édition, et j’ai décidé de compléter ma formation par des études de sophrologie. Je trouvais que la sophrologie abordait une manière de prendre soin de soi qui me convenait bien. Donc je me suis lancée dans ces études. La sophrologie, en quelques mots, c’est vraiment apprendre à gérer son corps et son esprit pour que les choses de la vie, au lieu de faire de grandes montagnes, ce soit un peu un calme plat. Donc c’est gérer les émotions, gérer la douleur aussi. C’est vraiment un entraînement mental pour réussir à ne pas être surpris par les choses de la vie. Donc j’ai fait cette formation de sophrologie qui était très intéressante, mais je trouvais que ça ne me correspondait pas à 100 %. Ça manquait de poésie à mon goût, c’était bien trop terre-à-terre. Et je me suis dit : est-ce qu’il n’y aurait pas une discipline qui pourrait plus me correspondre ? Donc je me suis mise à rechercher et c’est à ce moment-là que j’ai découvert la bibliothérapie, voilà.

Aline : D’accord, et une fois que tu as découvert la bibliothérapie, comment est-ce que tu t’es formée à cette discipline ?

Marine : Alors je me suis renseignée sur les formations en France. C’est vrai qu’en France, ce n’est pas du tout développé. Et j’ai lu le livre de Régine Detambel « Les livres prennent soin de nous » et je me suis dit que c’était une approche qui me plaisait. Parce que Régine Detambel prône une bibliothérapie créative, c’est-à-dire où certes les livres nous apportent quelque chose, mais on va accompagner cette bibliothérapie d’actions. Ça va être de la lecture à voix haute, ça va être des ateliers créatifs, des ateliers d’écriture, et c’était quelque chose qui me parlait vraiment. Donc je me suis formée auprès de Régine Detambel parce que j’aimais beaucoup sa vision de la bibliothérapie.

Aline : D’accord. Du coup tu combines la bibliothérapie avec la sophrologie : quelle définition est-ce que tu as pu développer de la bibliothérapie pour toi avec ces différentes approches que tu as ?

Marine : Alors pour moi la bibliothérapie c’est vraiment apprendre à se faire du bien et à mieux se connaître grâce à la lecture et aux mots. C’est vraiment ma définition de la bibliothérapie.

Aline : Comment est-ce que ton approche prend forme ?

Marine : Alors, dans ma pratique de la bibliothérapie, je la pratique aujourd’hui exclusivement en groupe. C’est-à-dire que souvent la lecture c’est quelque chose de très solitaire et je trouve ça vraiment intéressant d’amener la lecture au milieu d’un groupe. Ce qui permet aux personnes de se rendre compte qu’une lecture est très personnelle. Souvent, on va lire un livre, on va dire « Oh, ça me touche », mais on va penser que le livre veut dire ça. On va pas forcément analyser pourquoi est-ce que ça nous touche comme ça. Le fait de confronter sa vision d’un même texte avec plusieurs personnes permet de se rendre compte que pour quelqu’un un texte va être très positif, alors que pour une autre personne ça va faire résonner des choses pas forcément agréables. Et le fait de confronter sa propre vision à la vision des autres, ça permet vraiment de s’approprier le texte.

Ma pratique de la bibliothérapie est très empreinte de sophrologie. C’est-à-dire que je vais énormément travailler sur les sensations physiques et toutes les idées qui vont traverser l’esprit des personnes quand elles écoutent un texte. Généralement, je vais lire un texte à voix haute et je vais demander aux personnes de fermer les yeux et de se concentrer sur tout ce qu’il se passe à l’intérieur d’elles pendant la lecture de ce texte. Après, on va le partager. Ça peut être des frissons… Je travaille assez régulièrement sur un texte autour de la carie où je décris très précisément la douleur d’une carie. Et c’est intéressant de voir les personnes qui ont mal aux dents ! Peut-être que ça réveille une autre douleur, ou d’autres personnes me disent « Ah, ça me rappelle l’enfance, je me sens bien dans ce texte-là » ! Enfin voilà, c’est vraiment travailler sur les sensations et ce qu’on ressent à l’approche d’un texte.

Aline : D’accord. Dans le déroulement d’un atelier, est-ce que tu lis un texte ou plusieurs textes ? Et est-ce que tu développes la partie bibliocréativité avec une activité créatrice ?

Marine : Oui. En fait, chaque atelier va avoir une thématique et je vais travailler autour d’un texte seulement. En fait, je vais commencer mon atelier par une séance de sophrologie ou de relaxation, tout simplement pour que les personnes entrent vraiment dans le moment présent et laissent leur journée de travail derrière elles, leurs petits soucis. Enfin voilà, qu’elles profitent pleinement de l’atelier, et un petit peu pour entraîner leur corps à ce que je vais leur proposer après. Donc juste se réancrer dans le moment présent. Et ensuite je vais donc lire un texte à voix haute. Ce texte-là, je ne vais pas dire qui l’a écrit. Je ne vais pas non plus dire de quel livre il vient pour éviter vraiment tout jugement de valeur. Et je vais demander aux personnes de se concentrer sur leurs sensations, et surtout sur ce qui va leur traverser l’esprit pendant la lecture de ce texte. Ensuite, on va échanger, toujours dans la bienveillance, sur les différents ressentis. Et après je vais me servir du texte pour proposer une activité créative. Très souvent, c’est un atelier d’écriture. Mais, en fonction du public, tout le monde n’est pas forcément à l’aise avec l’écriture, et tout le monde ne sais pas non plus forcément écrire. Car ces ateliers ne sont pas faits que pour des gens qui aiment la littérature ou qui sont à l’aise avec la lecture. Pour moi, c’est une manière d’accéder à la lecture aussi. Donc je fais soit un atelier d’écriture, soit ça peut être du collage, du dessin, en fonction des différents ressentis des personnes. Et je vais leur demander donc « à la manière de… » d’écrire un texte dans un temps assez limité. Par exemple, le texte dont je parlais précédemment qui est un journal intime, en fait l’auteur a écrit un journal intime de son corps au fur et à mesure du temps, et donc là il écrit sur sa dent. Et après, je vais demander aux participants d’écrire une lettre adressée à une partie de leur corps, ici et maintenant. C’est toujours très intéressant ! Si possible avec bienveillance car on est là vraiment pour se faire du bien, on est là pour extérioriser, mais si possible dans la bienveillance.

Aline : Quel public est-ce que tu touches avec ce genre d’atelier ? Quels types de personnes viennent et qu’est-ce que les gens viennent chercher à travers ces ateliers ?

Les personnes qui ont lu cet article ont aussi lu :  Bibliothérapie informative vs créative : deux approches incompatibles ?

Marine : J’ai vraiment un public extrêmement large, principalement des femmes quand même, j’ai assez peu d’hommes. Et elles ont, je dirais, entre 20 et 70 ans. En fait, j’ai plusieurs types de personnes : il y a des personnes qui m’ont connue via le blog et via mon compte Instagram, qui me connaissaient avant que je lance ces ateliers de bibliothérapie. Ça va faire un an et demi ou deux ans que j’anime ces ateliers, mais le blog existait avant. Voilà, des gens qui me font confiance entre guillemets et qui se disent « Tiens, Marine fait ça, ça peut peut-être être intéressant » ! Donc des gens qui viennent parce qu’ils me connaissaient avant sur internet. Il y a des personnes qui s’intéressent à la bibliothérapie et qui ont envie de tester la chose, qui viennent vraiment par curiosité. Et il y a d’autres personnes qui viennent vraiment dans un objectif thérapeutique. J’ai une personne qui vient très régulièrement, qui a été très malade, et qui a testé vraiment beaucoup de formes de développement personnel. Elle est venue à l’atelier de bibliothérapie et, à la fin du premier, elle m’a dit que c’était comme si c’était ce qui lui manquait. Parce que jusqu’ici, elle avait énormément travaillé sur elle-même, mais elle n’avait jamais extériorisé les choses, mis les choses sur du papier. Et le fait de se servir des mots des autres pour exprimer ses propres maux, c’était ce qui lui manquait. En fait, j’aime bien cette vision, que ce soit un moyen d’exprimer des choses, de faire sortir des choses, comme si, voilà, c’est bon, on les extériorisait, on pouvait les mettre sur le côté et continuer à avancer !

Aline : C’est génial, parce que c’est vrai qu’en groupe on a l’impression que c’est moins facile peut-être d’aborder le côté thérapeutique… Parce que chacun vient avec des problématiques différentes. Mais, au fond, juste le fait d’être en groupe c’est déjà une aide.

Marine : Oui, et puis c’est vrai que généralement les personnes sont très étonnées, souvent c’est quelque chose qui revient très régulièrement, les gens me disent à la fin « Je ne pensais pas pouvoir autant me confier devant des inconnus ». Et c’est vrai que c’est limite plus simple parce que, justement, il n’y a pas de jugement et les personnes peuvent-être qui elles sont. Généralement, je demande seulement les prénoms, je ne demande pas pourquoi les personnes sont là, ce qu’elles font dans la vie. Je sais qu’on a plusieurs fois fait la réflexion que c’était bref de seulement demander son prénom. J’ai dit que pour moi c’était un petit peu comme le fait de ne pas donner le titre des textes, ou l’auteur. On peut être qui on a envie d’être, sans jugement, sans essayer de se mettre un masque. L’idée c’est d’être soi et d’exprimer les choses qu’on a besoin d’exprimer. Et le fait d’être devant des inconnus, quelque part, justement, il n’y a pas de barrières, il n’y a pas de jugement. C’est assez rigolo, un des ateliers les plus intenses que j’ai fait, c’était au milieu du Salon du livre, il y a quelques mois, au Salon du livre de Paris où je faisais une brève présentation de la bibliothérapie. C’était vraiment très rapide, j’ai donné des exemples aux personnes et je leur ai fait vraiment un atelier très accéléré. Et les personnes qui étaient présentes se sont confiées, vraiment, on sentait que ça leur faisait du bien, qu’elles avaient besoin de dire ça, des choses très intimes mais positives. Et pourtant on était vraiment au milieu du Salon du livre, il y avait plein de personnes qui passaient autour, j’avais un micro… En fait, le fait d’être noyé dans la masse, quelque part ça permet d’avoir un anonymat qui permet de plus facilement s’exprimer, on va dire, que si on a un tampon avec notre nom et notre profession.

Aline : Est-ce que tu as quelques exemples de thématiques que tu utilises pour tes ateliers ?

Marine : Oui, alors j’aime bien travailler autour du corps. C’est une thématique que j’aime beaucoup aborder. Je travaille aussi autour de la musique, des chansons. Je travaille avec la littérature contemporaine, mais j’aime bien aussi, des fois, aller me balader ailleurs et faire participer les personnes. Une fois que les personnes sont un peu habituées au processus, leur demander d’apporter leur propre texte. Donc, par exemple, sur les chansons, j’aime bien demander aux personnes d’apporter une chanson et de lire le texte sans musique, pour voir ce que ça raconte. Parce que, souvent, les chansons ne se concentrent pas forcément sur ce qui est écrit, on se concentre sur l’ensemble. Et ce qui est assez rigolo, c’est que généralement les personnes me disent « Bon, j’ai ramené ça parce que je ne savais pas trop quoi ramener, bon, j’ai pris une chanson au hasard »… Et ça fait toujours mouche, c’est jamais au hasard ! Je travaille aussi sur la thématique de la nourriture, de la cuisine, parce que je trouve que c’est un sujet très intime, faire la cuisine. C’est quelque chose de quotidien qui implique beaucoup de choses : ça implique des odeurs, ça implique des souvenirs familiaux, ça implique une grande intimité au quotidien. Et généralement j’assortis les textes autour de la nourriture ou de la cuisine avec un petit atelier de sophrologie où on mange un aliment en conscience, pour vraiment se rendre compte du goût, qu’est-ce que ça provoque en nous, le fait de manger quelque chose. Qu’est-ce qu’il se passe à l’intérieur de notre corps. Enfin voilà, vraiment essayer de mixer comme ça les thématiques, de faire lire les textes pour explorer tous les sens.

Aline : Oui, ça me parle beaucoup comme je suis enseignante de méditation. J’imagine qu’entre la sophrologie et la méditation il y a quand même pas mal de parallèles, dans le fait d’être en conscience dans l’instant présent et de vivre pleinement ce qu’il se passe juste dans le moment présent ?

Marine : Oui, oui, la sophrologie est une discipline assez récente, elle n’a que 70 ans si mes souvenirs sont bons. Et elle s’inspire de plusieurs courants dont la méditation. Donc il y a énormément de choses en commun avec la méditation, et notamment, en effet, la chose principale c’est l’instant présent, être ici et maintenant.

Aline : Ok, super. Est-ce qu’il y a autre chose que tu aimerais partager par rapport à ta pratique de la bibliothérapie ?

Marine : Alors pour moi il y a autant de manières de faire que de bibliothérapeutes, et je trouve que pour les personnes qui sont intéressées par la bibliothérapie c’est intéressant de tester différents bibliothérapeutes ou ateliers de bibliothérapie, pour un peu se faire leurs propres bagages et prendre vraiment les outils qui les intéressent. C’est vrai que moi, dans ma pratique de la bibliothérapie, je fais assez peu de prescription de livres. Je termine souvent mes ateliers par des conseils de lecture mais qui ne sont pas forcément des prescriptions. Des conseils de lecture en lien avec le texte abordé. Je demande aux personnes présentes ce qu’elles ont lu, ce qui pourrait se rapprocher du texte abordé.  Mais moi, vraiment, ma pratique de la bibliothérapie c’est vraiment de donner aux gens des outils pour pouvoir se faire leur propre trousse de secours. On va dire que je ne prescrit pas, je donne juste des outils pour, au quotidien, qu’ils puissent puiser dans leur propre bibliothèque ou dans leur propre imagination pour réussir à se faire du bien grâce aux mots.

Aline : Donc, en fait, tu encourages les gens ensuite à prendre des bouts de textes chez eux, et puis se les lire à eux-mêmes pour voir comment est-ce que ça résonne, et faire le même genre de processus que tu fais en atelier ?

Marine : C’est ça, exactement. Je pense que c’est important pour les personnes de s’approprier, on va dire, de se rendre compte qu’ils ont les outils pour pouvoir le faire tout seuls. Et que le fait de faire ça en groupe et d’aller voir quelqu’un c’est très bien, mais que dans leur bibliothèque ils ont une malle aux trésors de mots qui peuvent leur faire du bien. Et j’encourage aussi beaucoup le côté écriture, justement de voir un texte qui va faire résonner et d’avoir toujours un carnet sur eux pour écrire des citations ou pour écrire des choses qui leur passent par la tête, en lien avec leur lecture ou en lien avec ce qu’ils ont autour d’eux.

Aline : D’accord. Si on veut venir tester un atelier de bibliothérapie, tu disais que c’est bien d’aller voir différents types d’ateliers, différents bibliothérapeutes, où peut-on avoir ton programme ?

Marine : Alors mon programme est sur mon blog www.lavieestunroman.com, et les prochains ateliers qui auront lieu seront à Paris, à Nantes et à Strasbourg. Les dates devraient arriver d’ici peu de temps sur le blog. Sinon on peut s’inscrire aussi à une newsletter pour être tenu au courant au fur et à mesure. A Strasbourg, je vais donner une conférence aussi sur la bibliothérapie. Il y a un festival qui aura lieu au mois de septembre à Strasbourg, auquel je participerai, un festival littéraire, donc je donnerai une conférence sur la bibliothérapie et j’animerai deux ateliers de bibliothérapie dans deux médiathèques. A Paris, j’anime maintenant mes ateliers dans une librairie qui s’appelle L’impromptu, qui est dans le 11e. Je pense que le prochain atelier aura lieu en septembre aussi. Et enfin à Nantes, je n’ai pas encore de lieu précis, mais voilà ce sera aussi certainement au début de l’année scolaire prochaine.

Aline : Et tu es présente aussi sur les différents réseaux sociaux, sur Instagram, sur Facebook ?

Marine : Alors Instagram, Facebook, et Twitter. C’est vrai que mon réseau de prédilection c’est Instagram, tout simplement parce que je m’amuse beaucoup dessus. J’essaie de mettre en scène le livre de façon poétique, toujours dans mon idée que la vie est un roman, et voilà, à nous de l’inventer. Mon compte Instagram c’est beaucoup de photomontage autour de ça. Par contre, je suis présente sur Facebook, et sur Facebook j’ai aussi créé un groupe qui s’appelle « Les ateliers de bibliothérapie de La vie est un roman » sur lequel il y a des interactions autour de la bibliothérapie. La plupart des personnes qui ont assisté à mes ateliers sont présentes, ou ceux qui veulent se tenir au courant de ces ateliers. Voilà, c’est vraiment un groupe ouvert pour parler de bibliothérapie.

Aline : Ok, je recommande la visite de ton compte Instagram parce qu’effectivement tu fais des très jolies photos autour du livre, très sympathiques !

Marine : Merci beaucoup !

Aline : Marine, merci beaucoup de nous avoir accordé cette interview et d’avoir partagé ta vision de la bibliothérapie !

Marine : Merci à toi, parce que je trouve que c’est une excellente initiative, ce podcast qui met en avant cette belle discipline.

Aline : Merci, j’espère que ça donnera envie à certains d’aller tester tes ateliers. Parce que c’est vrai que tu en donnes à plusieurs endroits en France, donc il y a la possibilité de se trouver à différents endroits. Je te souhaite tout de bon pour tes prochain ateliers et tes futurs projets, et à bientôt sur internet ou sur les réseaux sociaux !

Marine : Merci, merci beaucoup, à bientôt !

Voilà, c’est la fin de cet épisode du podcast Des livres pour cheminer ! Merci à Marine d’avoir partagé son expérience avec nous, j’espère que ça vous a plu. A tout bientôt pour un prochain épisode, au revoir !

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Crédit du générique : Ave Marimba Kevin MacLeod (incompetech.com)
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